Ναι, σωστά. Βλέπω μάλιστα ότι υπάρχουν δύο τάσεις για την ετυμολόγηση της λέξης
Εδώ, για παράδειγμα, προτείνεται η ετυμολόγηση από το cabo, αν και δεν προτιμάται, και δίνεται επίσης ως βιώσιμη εναλλακτική η ετυμολόγηση από το caput.
Prononc. : [kabɔte]. Étymol. et Hist. 1678 (Guillet, Les Arts de l'homme d'épée, 3e part., p. 75). Orig. obsc. On voit généralement dans ce mot un dér. du m. fr. cabo « cap », qui serait empr. à l'esp. cabo « id. »; mais comme ce mot est rarement et tardivement attesté (1614-38 d'apr. FEW t. 2, p. 344) alors que caboter est prob. bien antérieur (cf. caboteur), il peut paraître préférable de rattacher caboter directement à cap* avec, à l'intérieur du mot, passage de p à b dont on trouve maints exemples notamment en prov. (cf. FEW t. 2, p. 335a, 339-340a, etc.). La chronol. des faits semble s'opposer également à une dérivation à partir de Cabot, nom de deux navigateurs ital. des xve et xvie s. (DEI, s.v. cabotare; Boulan, p. 64). Une dérivation à partir de cabot « têtard, crapaud » (L. Spitzer dans Z. rom. Philol., t. 46, pp. 593-594 et t. 48, p. 98) ou « tête » (P. Barbier dans R. Philol. fr., t. 20, pp. 249-250) est sémantiquement invraisemblable; cabot « tête » ne semble d'ailleurs pas attesté (v. FEW, loc. cit.). Fréq. abs. littér. : 2.
BBG. − Barbier (P.), fils. Sur un groupe de mots de la famille de caput. R. de Philol. fr. 1906, t. 20, pp. 249-250. − Boulan 1934, p. 64. − Gamillscheg (E.). Zur Methodik der etymologischen Forschung. Z. fr. Spr. Lit. 1927, t. 50, pp. 256-258. − Nyrop t. 3 1936, p. 60. − Rupp. 1915, p. 108. − Schmidt 1914, p. 128. − Spitzer (L.). Ein neues Französisches etymologisches Wörterbuch. Z. rom. Philol. 1926, t. 46, pp. 593-594; Zur Methodik der etymologischen Forschung. Z. rom. Philol. 1928, t. 48, p. 98.