Avant de s’intéresser à la contribution possible du sport dans la canalisation de cette « violence chaude » (Wieviorka, 2004) c'est-à-dire primaire, impulsive, spontanée, (par opposition à une « violence froide » c'est-à-dire instrumentale, calculée), il est important de définir et de délimiter le concept de « violence ». En effet, si la violence apparaît souvent au centre des préoccupations politiques, sociales et éducatives, elle est loin de faire consensus dans sa définition. Et c’est sans doute parce qu’elle inclue une part de subjectivité (interprétation de la situation par l’individu qui la vit), qu’elle devient difficilement définissable. Lorsque Wieviorka (2004) souligne qu’à « chaque période, un nouveau paradigme », il met en avant la double facette du phénomène : l’objectivité (l’atteinte à la personne liée aux faits) et la subjectivité (liée aux caractéristiques du contexte dans lequel elle est pensée). La violence est une notion toute relative comme le montrent les travaux sur l’évolution de la violence dans l’histoire (Chesnais, 1981 ; Debardieux, 1996, 1999)
Θα λέγατε "θερμή/ψυχρή βία"; Μήπως υπάρχει κάποιος καθιερωμένος όρος;
Θα λέγατε "θερμή/ψυχρή βία"; Μήπως υπάρχει κάποιος καθιερωμένος όρος;